samedi 20 avril 2013

A0381 Louis Pasteur contre Michel Serres: A quoi sert notre tête ?

Michel Serres s'émerveille régulièrement -voir par exemple "Petite Poucette"- de ce que les technologies numériques permettraient à l'homme de s'affranchir du fardeau de la mémorisation. Notre cerveau s'allège de toutes les connaissances qu'il devait auparavant  héberger, jusqu'à l'avènement de Wikipedia.
A la place, Michel Serres annonce  l'occupation de notre cerveau par une "pensée algorithmique" bien indéfinie. Un dégât collatéral des "big data" ?

Donc, plus la peine de rien savoir sur le monde, en cas de besoin -en just in time, en demand driven- si j'ai besoin de savoir quelque chose, je vais sur Google.

C'est un peu comme si Louis Pasteur s'était dit: " plus la peine de rien savoir en Sciences Naturelles, en cas de besoin, j'utiliserai mon microscope".

Impression que Michel Serres se réjouit à la fois de ce que l'imprimerie ait fait entrer des connaissances  dans notre cerveau, et que le numérique l'aide à s'en vider. La question est évidemment: "Faudrait Savoir!".


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