mardi 2 mars 2010

A0080 Les Systèmes d'Information contre Darwin

Il n'y a pratiquement pas d'ordinateurs dans la nature qui marchent très mal; il y a dans la nature énormément de systèmes d'information qui marchent très mal; visiblement, la sélection naturelle ne s'applique pas aux logiciels; et sans qu'il y ait là motif à invoquer  l'intelligent design.

2 commentaires:

Hugolin a dit…

Ou, autrement dit, comment un monde constitué essentiellement de particules atomiques – qui, elles, fonctionnent très bien – peut-il porter des objets qui fonctionnent mal, voire très mal dans le cas des systèmes d'information ?

Ma réponse serait : il y a trop de couches !

En effet, un système comme Windows, pour prendre un cas exemplaire, réalise les opérations souhaitées au moyen de beaucoup d'autres opérations plus simples, elles-mêmes réalisées au moyen d'autres opération plus simples et ainsi de suite jusqu'aux opérations "naturelles." Quand je lance une application, s'exécutent aussi, simultanément :
- une fenêtre de Windows qui s'ouvre
- une procédure écrite dans un langage de programmation que je ne connais pas
- une série de codes en assembleur qui s'enchaînent
- des paquets d'électricité qui se baladent dans le hardware.
Ce dernier lui s'exécute au moyen d'évènements naturels auxquels l'homme attribue une fonction mais sur lesquels il n'a aucun pouvoir de transformation.

On peut donc décrire le même évènement selon 4 ou 5 (probablement plus encore !) niveaux d'abstraction différents. Selon moi c'est ce nombre élevé de couches qui augmente le risque d'échec. Le hardware lui est à un niveau bien plus bas d'abstraction, à peu près celui d'une voiture. Le système d'information en revanche, pour peu qu'il utilise Windows comme plateforme sera à un niveau encore plus élevé que ce dernier. A l'inverse, les tournevis sont d’un niveau d'abstraction très bas. On n’entend peu de genre se plaindre qu’ils fonctionnent mal...

Hugolin a dit…

J'ajoute une note positive.

Deux solutions possibles au problème :
1- On apprend tous à parler l'assembleur
2- On invente l'ordinateur "compétents" (capable d'actions complexe en vertue de ses compétences et non par un enchaînement d'actions élémentaires)