Depuis des dizaines d'années, le même phénomène se reproduit:
En hardware, chaque annonce de progrès dans la miniaturisation des procédés provoque des prévisions de performances de machines que l'on n'arrive jamais à croire: on est régulièrement émervéillés de pouvoir s'acheter une disquette de 1,44 millions d'octets, puis un ordinateur portable tournant à 25 MHZ, puis une clé USB de 16 Giga-octets, alors que les journaux avaient annoncé tout aussi régulièrement ces chiffres 3 ans à l'avance.
En software, chaque fois qu'apparaît dans les laboratoires ou sur le marché un nouveau concept, les journaux et leurs lecteurs sont d'un optimisme sans limites: avec les bases de données relationnelles, puis l'intelligence artificielle, puis la business intelligence, puis le web sémantique, c'est régulièrement le même déferlement d'horizons qui chantent, de changements révolutionnaires, alors que tout aussi régulièrement, 3 ans après, les journaux se font l'écho des espérances déçues.
En hardware, les innovations, on les jette.
En software, les innovations, on les guette.
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