Cette approche est reprise dans un chapitre de l'ouvrage collectif "Prévenir les crises. Ces Cassandre qu'il faut savoir écouter", à paraître en Juin chez Armand Colin.
Un signal faible est selon ce point de vue une phrase qui va être reliée par deux "chemins de phrases" différents à la phrase qui énonce la problématique. (L'article donne des exemples).
En quelque sorte, la problématique est le pendentif, et le signal faible le fermoir de la chaîne qui supporte le pendentif.
En général, la problématique pendra à plusieurs colliers. Et mieux elle sera supportée, plus elle aura de poids.
Je réfléchis actuellement à d'autres aspects:
-- les signaux faibles négatifs, qui sont l'inverse: quand une information qui était vraie devient fausse, entraînant la rupture d'un chaînon. Ce sont alors un ou plusieurs colliers qui vont être rompus, laissant tomber le pendentif.
-- les signaux faibles alternatifs, qui correspondent au cas où deux chaînons s'excluent l'un l'autre. L'un et l'autre, s'ils surgissent, allant supporter des pendentifs différents.
Je travaille à établir des algorithmes de recherche d'apparition et de disparition de telles chaînes dans de grands réseaux sémantiques, pour voir dans quelle mesure il est possible de détecter automatiquement des signaux faibles. Ceci est un élément de ce que j'appelle le Calcul Littéraire.
Pendre (pendentif) a donné les mots pencher, puis peser, puis penser!
Un signal faible fait pencher la balance
Il faut peser le pour et le contre
Ceci m'incline à penser
Le poids des mots ...
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